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ABYSSINIE [nî], contrée de l'est de l'Afrique, faisant partie de l'empire éthiopien. Région montagneuse, arrosée par l'Atbara et ses affluents ; 8 millions d'h. environ. (Abyssins ou Abyssiniens). V. pr. : Addis-Ababa, Adoua, Gondar, Addis-Alam (résidence). Coton, indigo, café, oranges, citrons, sucre, dattes et gomme.

Académie, école philosophique fondée dans les jardins d'Académus par Platon. On distingua, d'après les variations que subit la doctrine de Platon, l'ancienne Académie (Speusippe, Xénocrate), la moyenne (Arcésilas) et la nouvelle (Carnéade.) Le nom d'académie a été appliqué dans la suite à des sociétés ou institutions scientifiques, littéraires, artistiques, etc., mais il désigne spécialement aujourd'hui les cinq compagnies dont se compose l'Institut de France : 1° Académie française, fondée en 1634 par Richelieu (40 membres), chargée de la rédaction du Dictionnaire ; 2° Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, fondée par Colbert en 1063 (40 membres), s'occupant de travaux d'érudition historique ou archéologique ; 3° Académie des Sciences morales et politiques, créée par la Convention (40 membres), se consacrant à l'étude des questions de philosophie, d'économie politique, de droit, d'histoire générale, etc. ; 4° Académie des Sciences, fondée en 1666 par Colbert (65 membres), pour l'étude des questions de mathématiques, de chimie, de physique, etc. ; 5° Académie des Beaux-Arts (40 membres), composée de peintres, sculpteurs, graveurs, musiciens, et dont les diverses sections, créées successivement par Mazarin et Colbert, furent réunies en une seule compagnie en 1795. — Chacune de ces Académies se recrute par l'élection. (V. la liste, à la fin de ce volume.)

Académie française (Lettre à l'), par Fénelon, où il est traité du dictionnaire, de projets de grammaire, d'enrichissements de la langue, d'une rhétorique, d'une poétique, et qui contient d'intéressantes et judicieuses appréciations littéraires, etc. (1716).

Académiques (les), ouvrages de Cicéron dont il ne subsiste qu'une partie, où est discutée la théorie de la connaissance.

ACADÉMUS [muss], héros mythique de l'Attique, sur le domaine duquel s'étendaient, croyait-on, les jardins, situés à six stades d'Athènes et fréquentés par des philosophes, qui furent l'origine de la célèbre Académie, où enseignait Platon.

ACADIE [dî], presqu'île de l'Amérique du Nord. (Hab. Acadiens.) V. Nouvelle-Ecosse.

ACAPULCO, v. et port du Mexique, sur le Pacifique ; 4.000 h. Commerce important.

ACARNANIE [nî], contrée de l'ancienne Grèce arrosée par l'Acheloüs ; les Acarnaniens étaient réputés comme frondeurs.

ACCA LARUNTIA, d'après la légende, femme de Faustulus, berger de Numitor, surnommée la Louve ; elle recueillit Romulus et Rémus exposés sur une colline, et leur servit de nourrice.

ACCARIAS [ass] (Calixte), jurisconsulte et magistrat français, né à Mens (Isère), auteur d'un remarquable Précis de droit romain (1831-1903).

ACCIAJUOLI, famille florentine, d'où sortirent : Nicolas Acciajuoli (1310-1365), grand sénéchal de Naples, et son neveu Renier, duc d'Athènes, qui conquit presque toute la Grèce, où ses descendants se maintinrent jusqu'en 1456, époque de la conquête turque.

ACCIUS ou ATTIUS [si-us] (Lucius), poète tragique de Rome (170-94 av. J.-C.).

Acclimatation (Jardin zoologique d'), créé en 1860 et situé au bois de Boulogne (Paris) ; on y voit des plantes et des animaux exotiques.

Accordée de village (l'), tableau de Greuze (1761), une de ses plus poétiques inspirations (Louvre).

ACCOUS [kouss], ch.-l. de c. (Basses-Pyrénées), arr. d'Oloron, sur un affl. du gave d'Aspe ; 1.030 h.

ACCUM [a-kom'] (Frédéric), chimiste allemand, né à Bückebourg, qui appliqua le premier en grand le gaz hydrogène à l'éclairage (1769-1838).

ACCURSE (François), célèbre jurisconsulte italien, né à Florence, un des rénovateurs du droit romain (1182-1260).

ACESTE [sès], personnage de l'Enéide, roi de Ségeste (Sicile) ; il accueillit Enée et fit ensevelir Anchise.

ACHAB [kab], roi d'Israël, qui épousa Jézabel, et fit mourir Naboth pour s'emparer de sa vigne ; tué au siège de Ramoth en Galaad (917-897 av. J.-C.).

ACHÆUS [ké-us], frère d'Ion, neveu d'Hellen, ancêtre mythique des Achéens.

ACHAÏE [ka-ï], contrée de l'anc. Grèce (Péloponèse), habitée par les Achéens. Elle forma au moyen âge une principauté de l'Empire grec.

ACHANTIS [ti], peuple nègre de l'Etat d'Achanti, dont la capitale est Coumassie (Guinée septentrionale) ; 3 millions d'h. Les Achantis, soumis aux Anglais, font le trafic de la poudre d'or, de l'ivoire, etc.

ACHARD [char] (Frédéric-Charles), chimiste allemand, né à Berlin (1753-1821). Il réussit un des premiers à extraire le sucre de la betterave.

ACHARD [char] (Amédée), fécond romancier français, né à Marseille ; auteur de Belle-Rose, la Cape et l'épée, etc. (1814-1875).

Acharniens [kar-ni-in] (les), comédie d'Aristophane, représentée en l'an 426 av. J.-C., où le poète tourne en ridicule les partisans de la guerre avec Sparte.

ACHATE [ka-te] (le fidèle), personnage de l'Enéide, le compagnon le plus dévoué d'Enée. Son nom a passé dans la langue pour désigner celui qui ne quitte jamais une personne, qui est toujours à ses côtés.

ACHAZ [kaz], roi de Juda, cruel et impie, qui livra l'or du temple de Jérusalem au roi d'Assyrie, Téglath-Phalasar (740-724 av. J.-C.).

Achéenne [ké-è-ne] (ligue), confédération de douze villes du Péloponèse, dirigée surtout contre l'influence macédonienne. Philopœmen en fut le héros (280-146 av. J.-C.).

ACHÉENS [ké-in], Grecs descendants d'Achæus. Originaires de la Thessalie, les Achéens s'emparèrent d'abord du Péloponèse presque tout entier ; mais ils en furent chassés par les Doriens et s'établirent sur la côte septentrionale du Péloponèse, qui fut appelée de leur nom Achaïe.

ACHÉLOÜS, [a-ké-lo-uss], fleuve de l'ancienne Grèce, en Epire ; auj. Aspropotamo, trib. de la mer Ionienne.

ACHÉLOÜS [a-ké-lo-uss], dieu du fleuve de ce nom, père des Sirènes (Myth.).

ACHEM [chèm] ou ATCHIN [at-chin'], petit Etat du nord de l'île de Sumatra ; richesses minérales et végétales ; corail, camphre, etc. ; cap. Achem ou Atchin ; 111.000 h. (Atchinois) ; port sur l'océan Indien.

ACHÉMÉNÈS [ké], le premier des rois perses qui se délivra du joug des Mèdes ; il fut la souche de la famille royale des Achéménides.

ACHÉMÉNIDES [ké, de], dynastie perse fondée par Achéménès. Elle commence en 688 pour s'éteindre en 330 av. J.-C., à la mort de Darius III Codoman.

ACHENWAL [kèn'-val] (Godefroy), économiste allemand, créateur de la statistique (1719-1772).

ACHÉRON [ké ou ché], fleuve des Enfers. (Mythol.) Nul ne pouvait le franchir deux fois. Racine a écrit : Et l'avare Achéron ne lâche point sa proie. (On emploie ce mot comme syn. de enfer.)

ACHEUX [cheû], ch.-l. de c. (Somme), arr. de Doullens ; 607 h.

ACHILLAS [kil-lass], ministre de Ptolémée XII, roi d'Egypte. Il conseilla de tuer Pompée et participa au meurtre. César le fit mettre à mort (48 av. J.-C.).

ACHILLE, fils de Thétis et de Pélée, roi des Myrmidons, le plus fameux des héros grecs de l'Iliade. Au siège de Troie, il tua Hector, mais fut atteint mortellement au talon par une flèche empoisonnée que lui lança Pâris. Le nom d'Achille est resté dans toutes les langues la personnification de la bravoure. D'autres particularités de sa vie sont fréquemment rappelées, telles que : Achille plongé dans le Styx par sa mère Thétis pour le rendre invulnérable ; le talon d'Achille, seule partie de son corps à laquelle il put être blessé ; l'éducation d'Achille, allusion à la manière virile dont l'éleva le centaure Chiron, qui, pour développer en lui la force et une mâle ardeur, le nourrissait de la moelle des lions ; Achille à Scyros, où, déguisé en femme, il menait une vie molle et efféminée au milieu des filles de Lycomède. Ulysse vint l'y chercher, et le découvrit aisément en lançant, au milieu des filles de Lycomède, une corbeille de bijoux au milieu desquels se cachait une épée. Les jeunes filles se disputèrent les bijoux, mais Achille se jeta sur l'épée ; la lance d'Achille, qui guérissait les blessures qu'elle avait faites ; Achille se retirant sous sa tente, à la suite d'une querelle avec Agamemnon. Se disputer les armes d'Achille, allusion à la querelle fameuse qui s'éleva entre Ajax et Ulysse, après la mort du héros. — Le Louvre possède une belle statue antique d'Achille, en marbre.

Achilléide (l'), poème épique de Stace, inachevé, mais qui contient des passages remarquables (ier s.).

ACHMET [ak-mèt']. V. Ahmed.

ACIREALE, port de Sicile (prov. de Catane) ; 38.600 h. Eaux minérales.

ACIS [siss], berger sicilien aimé de Galatée, et que Polyphème jaloux écrasa sous un rocher.

Acis et Galatée surpris par Polyphème, groupe colossal en bronze et en marbre, par Ottin ; il décore la fontaine de Marie de Médicis, à Paris.

ACKERMANN [ak-kèr] (Louise), femme-poète, née à Paris, auteur de poèmes philosophiques d'une forme élevée et vigoureuse (1813-1890.).

ACOLLAS [lass] (Emile), jurisconsulte et publiciste français, né à La Châtre (1820-1891).

ACOMAT (Etienne), grand vizir de Bajazet II, m. après 1511. Racine a donné ce nom à l'un des principaux personnages de sa tragédie Bajazet.

ACONCAGUA, volcan des Andes (Chili), la plus haute montagne de la Cordillère (6.834 m.).

AÇORES, archipel de l'océan Atlantique (au Portugal). Les principales îles sont Fayal, Terceira et San-Miguel ; 256.300 h. (Açoréens). Oranges, citrons, grains et vins. Climat très doux.

ACQUAVIVA [a-koua], célèbre famille napolitaine, dont le membre le plus remarquable fut Claude, général des jésuites (1542-1615).

ACRE (Saint-Jean d'), autrefois Ptolémaïs, v. forte de Syrie, port sur la Méditerranée. Cette ville, prise par Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion en 1191, résista à Bonaparte en 1799 ; 10.000 h.

ACRISIUS [zi-uss], roi fabuleux d'Argos, père de Danaé ; il fut tué, involontairement, d'un coup de disque, par Persée, son petit-fils.

ACROCÉRAUNIENS [ni-in] (monts), chaîne de montagnes de l'Epire ; aujourd'hui Khimara.

Acrocorinthe, citadelle de l'ancienne Corinthe.

Acropole, citadelle de l'ancienne Athènes, sur un rocher haut de 150 pieds, où l'on arrivait par les Propylées. Le sommet était couvert de temples, de monuments, notamment le Parthénon, la Pinacothèque, l'Erechthéion, de statues, etc.

Acta diurna, sorte de Moniteur, indiquant les événements quotidiens, établi à Rome vers 131, et rendu officiel par César en 59 av. J.-C.

Acta sanctorum (Actes des saints), immense recueil dit des bollandistes, et qui renferme la vie de tous les saints (62 vol. in-folio).

Acte additionnel, constitution à tendances libérales, établie par Napoléon après son retour de l'île d'Elbe (1814).

ACTÉON, chasseur qui surprit Diane au bain, et que la déesse irritée changea en cerf ; il fut aussitôt dévoré par ses propres chiens.

Actes des apôtres, un des livres du Nouveau Testament, écrit en grec par saint Luc vers l'an 63 ; il contient l'histoire du christianisme depuis l'Ascension du Christ jusqu'à l'arrivée de saint Paul à Rome (63).

Actes des apôtres, journal royaliste, pamphlet périodique contre la Constituante, fondé en 1789 par Peltier, Champcenetz, Suleau, Rivarol, Régnier, etc. ; il cessa de paraître en 1791.

ACTIUM (ak-si-om') v. et promontoire de Grèce, à l'entrée méridionale du golfe d'Ambracie, auj. golfe Arta ; célèbres par la victoire navale d'Octave et d'Agrippa sur Antoine et Cléopâtre en 31 av. J.-C.

ACTON, aventurier, né à Besançon. Il devint ministre de la reine Caroline de Naples et se signala par sa haine contre la France (1736-1811).

ACUNHA (don Pedro Bravo d'), général espagnol, enleva les îles Moluques aux Hollandais en 1606, et mourut la même année.

ACUNHA DE FIGUEROA (don Francisco), poète américain, né à Montevideo (Uruguay) [1790-1862].

ACUNHA. V. Cunha (Da).

ADALBÉRON, archevêque de Reims, chancelier de Lothaire et de Louis V ; il contribua à l'avènement de Hugues Capet et le sacra roi ; m. en 988.

ADALBERT [bèr] (saint), évêque de Prague en 983, martyrisé en Prusse (997). Fête le 23 avril.

ADALGISE [ji-ze], roi des Lombards, fils de Didier, détrôné en 775 par Charlemagne, son beau-frère ; m. en 788.

ADAM [dan], nom du premier homme (Bible).

ADAM (Lambert-Sigisbert), sculpteur fr., né à Nancy, auteur d'œuvres distinguées (1700-1759). — Son frère Nicolas, né à Nancy, sculpteur (1705-1778).

ADAM (Adolphe), compositeur de musique français, né à Paris, auteur du Chalet, de Si j'étais roi ! le Postillon de Longjumeau, Giralda, etc., œuvres d'une facture soignée, élégante et brillante (1803-1856).

ADAM (Juliette Lamber, dame), femme de lettres française, née à Verberie (Oise), en 1836.

ADAM BILLAUT. V. Billaut.

ADAM DE LA HALLE, surnommé le Bossu d'Arras, trouvère du xiiie siècle. Son œuvre maîtresse, le Jeu de Robin et Marion, est le plus ancien opéra-comique connu.

ADAMAOUA, pays du Soudan central, au S. du lac Tchad, sur les deux rives de la Bénoué.

Adamastor ou le Géant des tempêtes, personnage fictif des Lusiades, une des plus belles évocations que nous offre la poésie épique. Camoëns suppose qu'au moment où Vasco de Gama va franchir le cap des Tempêtes, appelé depuis cap de Bonne-Espérance, un géant, gardien de ce cap, se dresse devant lui pour l'empêcher d'aller plus loin.

ADAMS [dam's] (Samuel), un des auteurs de la révolution des Etats-Unis, né à Boston, surnommé le Caton de l'Amérique ; il vécut et mourut pauvre (1722-1803).

ADAMS [dam's] (John), deuxième président des Etats-Unis, élu en 1797 (1739-1826). — Son fils aîné, John-Quincy, fut le 6e président des Etats-Unis (1767-1848).

ADANA, v. de la Turquie d'Asie, sur le Seihoun ; 45.000 h.

ADANSON (Michel), botaniste français, né à Aix (Provence). Il exposa le premier la classification naturelle des plantes (1727-1806).

ADDA, riv. d'Italie, né dans le Tyrol. Elle arrose la Valteline, traverse le lac de Côme, et se jette dans le Pô (riv. g.) ; 225 kil. Bonaparte a livré sur ses bords plusieurs glorieux combats aux Autrichiens, notamment à Lodi.

ADDIS-ABABA [diss] ou FINFINI, ville principale de l'Abyssinie ; 50.000 h. Commerce important.

ADDISON [ad'-di-zon] (Joseph), homme d'Etat et célèbre écrivain anglais, né à Milston (Wiltshire). Il publia dans le Spectateur des articles qui sont des modèles de finesse et de bon goût, et qui contribuèrent à donner à la littérature anglaise plus de sérieux et de dignité. Il fut moins heureux comme auteur dramatique (1672-1719).

ADDISON [ad-di-zon'] (Thomas), célèbre médecin anglais (1793-1860).

ADEL, partie de la côte d'Afrique, au fond du golfe d'Aden et habitée par les Afar ou Danakil.

ADÉLAÏDE, cap. de l'Australie méridionale ; 165.800 h. Port très actif sur l'Océan, à Port-Adélaïde.

ADÉLAÏDE (Madame), fille aînée de Louis XV, roi de France, née à Paris (1732-1808).

ADÉLAÏDE D'ORLÉANS, fille de Philippe d'Orléans et sœur de Louis-Philippe, dont elle fut la conseillère prudente et écoutée (1777-1847).

Adelphes (les) ou les Frères, comédie de Térence, imitée de Ménandre (160 av. J.-C.). De la donnée de cette pièce, Molière a tiré l'Ecole des maris.

ADELSBERG [dèls-bergh], v. de la Carniole, au N.-E. de Trieste ; 3.600 h. Grottes célèbres par leurs stalactites, traversées par une rivière souterraine.

ADELUNG (Jean-Christophe), savant philologue allemand (1732-1806).

ADEN [dèn'], v. forte d'Arabie (Yémen) ; port sur le golfe d'Aden, formé par la mer des Indes ; aux Anglais ; 45.000 h. Café moka. Dépôt de charbon.

ADERNO v. d'Italie (prov. de Catane) ; 20.200 h.

ADHÉMAR DE MONTEIL, évêque du Puy, prélat guerrier et brillant orateur, l'un des prédicateurs de la 1re croisade au concile de Clermont ; m. de la peste à Antioche en 1098.

ADHERBAL, amiral carthaginois, vainquit Claudius Pulcher à Drépane (Sicile), en 249 av. J.-C.

ADHERBAL, fils de Micipsa, roi de Numidie en 118, tué à Cirta par ordre de son cousin Jugurtha (113 av. J.-C.).

ADIGE, fleuve d'Italie, qui naît dans les Alpes Rhétiques, arrose Vérone, Legnano, et se jette dans la mer Adriatique ; 375 kil.

ADJMIR, province de l'Inde anglaise, dans le Radjpoutana ; 500.000 h. cap. Adjmir ; 74.000 h.

ADLERCREUTZ (Charles-Jean), général suédois, un des principaux chefs de la révolution de 1809, qui renversa Gustave IV (1757-1815).