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La présence de ces composés est conforme aux étapes d’évolution de la mackinawite, premier précipité à apparaître lors de la biocorrosion des métaux ferreux.
Celle-ci a pu se former lors de la biocorrosion des clous d’assemblage puis se transformer dans un environnement anoxique constamment enrichi en soufre par une activité prolongée des bactéries sulfurogènes.
Par ailleurs la greigite est le seul sulfure de fer détecté quel que soit l’âge de l’épave.
Cette phase peut donc être considérée comme un marqueur de la biocorrosion.
Elle peut cependant être présente en trop faible quantité pour être mise en évidence à l’aide de méthodes d’analyse « classiques » comme la spectroscopie Raman, la microscopie électronique à balayage et la diffraction des rayons X.
Notre étude démontre que les méthodes de caractérisation magnétique sont bien plus efficaces car la greigite est ferromagnétique _placeholder_formula_ Les méthodes de caractérisation magnétique sont en effet extrêmement sensibles et ont permis de détecter la greigite à des teneurs inférieures au ppm.
Elles pourraient alors être utilisées comme techniques d’analyse non destructives pour diagnostiquer la biocorrosion dans des assemblages bois/fer humides, via la détection de la greigite.
INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES 1.
QU'EST-CE QUE CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ? Classe pharmacothérapeutique Ce médicament est un antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines. Indications thérapeutiques Ce médicament est indiqué chez l'enfant dans le traitement de certaines infections bactériennes à germes sensibles. 2.
QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable ? Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant d'utiliser ce médicament. Contre-indications N'utilisez jamais CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable: · en cas d'allergie connue aux antibiotiques du groupe des céphalosporines. · en cas de phénylcétonurie (maladie héréditaire dépistée à la naissance), en raison de la présence d'aspartam. En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien. Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales Faîtes attention avec CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable: Mises en garde spéciales · Toute manifestation allergique (éruption cutanée, démangeaisons...) en cours de traitement doit être signalée immédiatement à votre médecin. · Il existe une possibilité d'allergie (5 à 10 % des cas) chez les sujets allergiques aux pénicillines. · Signaler à votre médecin toute allergie ou manifestations allergiques survenues lors de traitement par les antibiotiques du groupe des pénicillines. · La survenue de diarrhée au cours d'un traitement antibiotique ne doit pas être traitée sans avis médical. · Ce médicament contient 0,25 g de saccharose par dose graduation dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète. · L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au saccharose (maladie héréditaire rare). Précautions d'emploi · En raison de la nécessité d'adapter le traitement, il est important de prévenir le médecin de toute maladie rénale. · Chez le nourrisson de moins de 15 jours, il est recommandé de ne pas utiliser ce produit. · Ce médicament peut provoquer une fausse réaction positive de certains examens de laboratoire (recherche de glucose dans les urines, test de Coombs). Ne pas laisser à la portée des enfants. En cas de doute, ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien. Interactions avec d'autres médicaments Prise ou utilisation d'autres médicaments: Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance. Interactions avec les aliments et les boissons Sans objet. Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives Sans objet. Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement Sans objet. Sportifs Sans objet. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines Conduite de véhicules et utilisation de machines: Si vous avez des sensations de vertiges après avoir pris ce médicament, vous ne devez pas conduire ou manipuler des machines. Liste des excipients à effet notoire Informations importantes concernant certains composants de CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable: Ce médicament contient du saccharose et de l'aspartam (source de phénylalanine) (E 951). 3.
COMMENT PRENDRE CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable ? Instructions pour un bon usage Sans objet. Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement Posologie La posologie varie selon l'âge. A titre indicatif, la posologie usuelle chez l'enfant est de 8 mg par kg et par jour, à prendre en 2 prises, à 12 heures d'intervalle. La dose par prise est indiquée sur la seringue graduée par les graduations correspondant au poids de l'enfant en kg (graduations de 5 à 25 kg).
La dose par prise se lit donc directement.
Ainsi, le point indiqué correspond à la dose pour une prise. Deux prises par jour sont nécessaires. Par exemple, la graduation n°12 correspond à la dose à administrer par prise pour un enfant de 12 kg, et ce, deux fois par jour. Au delà de 25 kg (200 mg/j), le comprimé à 100 mg peut être utilisé. La posologie doit être adaptée en cas d'insuffisance rénale. Dans tous les cas, se conformer à l'ordonnance de votre médecin. Mode et voie d'administration Voie orale. A lire attentivement avant ouverture du flacon. Attention: un gobelet doseur en plastique est fourni.
Il ne doit servi r qu'à mesurer la quantité d'eau à rajouter dans le flacon. Après reconstitution de la suspension, ce gobelet doseur doit être jeté.
Ce gobelet doseur ne doit jamais être utilisé pour administrer la suspension à l'enfant. Reconstitution de la suspension: Flacon de 50 ml: 1.
Agiter vigoureusement le flacon afin de détacher la poudre du fond. 2.
Dévisser le flacon en exerçant une forte pression sur le bouchon et en le tournant en même temps (bouchon de sécurité). 3.
Retirer le film de protection. 4.
Remplir le gobelet-doseur avec de l'eau jusqu'au trait de 27 ml. 5.
Verser la moitié du contenu du gobelet-doseur dans le flacon et agiter vigoureusement, de telle sorte qu'il ne reste pas de poudre adhérant aux parois du flacon. 6.
Verser le reste du contenu du gobelet-doseur dans le flacon et agiter vigoureusement jusqu'à complète homogénéisation. 7.
Refermer soigneusement le flacon après chaque utilisation.
Agiter la suspension avant chaque utilisation. 8.
Jeter le gobelet-doseur. Flacon de 100 ml: 1.
Agiter vigoureusement le flacon afin de détacher la poudre du fond. 2.
Dévisser le flacon en exerçant une forte pression sur le bouchon et en le tournant en même temps (bouchon de sécurité). 3.
Retirer le film de protection. 4.
Remplir le gobelet-doseur avec de l'eau jusqu'au trait de 27 ml. 5.
Verser la totalité du contenu du gobelet-doseur dans le flacon et agiter vigoureusement, de telle sorte qu'il ne reste pas de poudre adhérant aux parois du flacon. 6.
Remplir à nouveau le gobelet-doseur avec de l'eau jusqu'au trait de 27 ml. 7.
Verser la totalité du contenu du gobelet-doseur dans le flacon et agiter vigoureusement jusqu'à complète homogénéisation. 8.
Refermer soigneusement le flacon après chaque utilisation. Agiter la suspension avant chaque utilisation. 9.
Jeter le gobelet-doseur. Administration avec la seringue graduée: 1.
Introduire la seringue graduée dans le flacon en s'assurant que le piston est bien enfoncé. 2.
Tirer sur le piston jusqu'à la graduation correspondant au poids de l'enfant en kg marquée sur le piston de la seringue.
Ainsi la dose indiquée correspond à la dose pour une prise.
Deux prises par jour sont nécessaires. Par exemple, la graduation n°12 correspond à la dose à administrer par prise pour un enfant de 12 kg, et ce, deux fois par jour. 3.
Après utilisation, refermer le flacon, le mettre au réfrigérateur et rincer la seringue graduée avec de l'eau. Utiliser la seringue graduée pour l'administration chez l'enfant. Attention, celle-ci ne doit pas être utilisée pour un autre médicament, la graduation de la seringue pour administration orale étant spécifique à ce produit. Fréquence d'administration et moments auxquels le médicament doit être administré Deux prises par jour, au cours des repas. Durée de traitement Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé. La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L'éventuelle impression de fatigue, n'est pas due au traitement antibiotique, mais à l'infection elle-même.
Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison. Cas particulier: la durée du traitement de certaines angines est de 5 jours. Symptômes et instructions en cas de surdosage Si vous avez utilisé plus de CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable que vous n'auriez dû: PREVENIR IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN. Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses Sans objet. Risque de syndrome de sevrage Sans objet. 4.
QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ? Description des effets indésirables Comme tous les médicaments, CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/ 5 ml, poudre pour suspension buvable est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet. Essentiellement: · diarrhée, vomissements, douleurs au ventre. · éruption cutanée étendue, œdème de Quincke (brusque gonflement du visage et du cou d'origine. Plus rarement: · manifestations digestives: comme avec d'autres antibiotiques à large spectre, de rares cas d'entérocolite (inflammation de l'intestin) avec diarrhée sanglante ont été rapportés ainsi que de rares cas de colite pseudo-membraneuse (maladie du gros intestin caractérisée par l'expulsion de fausses membranes ou de glaires, constipation et douleurs au ventre), · augmentation modérée des enzymes du foie, · manifestations allergiques: éruptions cutanées, démangeaisons, urticaire et choc allergique, · manifestations cutanées: éruptions diverses, éruption bulleuse localisée, érythème polymorphe (maladie de la peau sous forme de rougeur), syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell (décollement de la peau pouvant rapidement s'étendre de façon très grave à tout le corps), · maux de tête, · sensations de vertiges, · augmentation modérée de la créatinine dans le sang, · manifestations hématologiques: baisse de l'hémoglobine, baisse du taux des plaquettes, baisse ou élévation du taux de globules blancs, chute importante mais exceptionnelle du nombre de certains globules blancs (granulocytes) dans le sang. Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien. 5.
COMMENT CONSERVER CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable ? Tenir hors de la portée et de la vue des enfants. Date de péremption Ne pas utiliser « CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS » 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable après la date de péremption figurant sur le flacon. Conditions de conservation Avant ouverture: à conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Après reconstitution: la suspension se conserve au maximum 10 jours au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l'égout ou avec les ordures ménagères.
Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés.
Ces mesures permettront de protéger l'environnement. 6.
INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES Liste complète des substances actives et des excipients Que contient CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable ? La substance active est: Cefpodoxime ..................................................................................................................................... 40 mg Sous forme de Cefpodoxime proxétil Pour 5 ml de suspension reconstituée. Les autres composants sont: Avicel CL-611 (cellulose microcristalline, carmellose sodique), silice colloïdale anhydre, amidon de maïs, hydroxypropylcellulose, benzoate de sodium, acide citrique anhydre, aspartam (E951), arôme artificiel de banane, oxyde de fer jaune, saccharose. Forme pharmaceutique et contenu Qu'est-ce que CEFPODOXIME VENIPHARM ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable et contenu de l'emballage extérieur ? Ce médicament se présente sous forme de poudre pour suspension buvable. Flacon de 50 ml ou 100 ml avec fermeture de sécurité enfant, seringue pour administration orale graduée et gobelet doseur pour reconstitution de la suspension.
Introduction .– Nous rapportons un cas de tuberculose à présentation clinique initialement digestive, compliquée d’une vascularite cérébrale chez une patiente traitée par infliximab pour une spondylarthrite ankylosante.
Patients et méthodes .– Cas clinique .– Mme M., 59 ans, présente en mars 2010, une fièvre persistante associée à une perte de poids et des troubles digestifs (vomissements, douleurs abdominales).
Elle est traitée depuis 2005 par infliximab, 5mg/kg, toutes les huit semaines.
La CRP initialement normale s’élève à 23mg/L après un mois d’évolution ; absence d’hyperleucocytose, discrète lymphopénie à 900 éléments/mm 3 , augmentation des lipases à six fois la normale.
Une recherche microbiologique intensive demeure négative, hormis un quantiféron fortement positif.
Un scanner thoracoabdomino-pelvien met en évidence quelques plages en verre dépoli au niveau pulmonaire et des ganglions infra centimétriques hilaires et médiastinaux ; absence de lésion digestive au scanner comme en endoscopie.
Deux semaines après l’instauration d’une trithérapie antituberculeuse d’épreuve, la patiente développe un syndrome tétrapyramidal aigu associé à une hypoacousie, une dysarthrie et un nystagmus.
Une IRM cérébrale retrouve plusieurs zones nodulaires en hyposignal T1 et hypersignal T2 et diffusion au niveau du tronc cérébral et en région temporale profonde droite.
Ces lésions ne se rehaussent pas après injection et sont compatibles avec une atteinte de type vascularite.
L’IRM médullaire est normale.
La ponction lombaire met en évidence une méningite lymphocytaire (27 éléments nucléés, protéines 0,83g/L).
Une corticothérapie est introduite, permettant d’obtenir une amélioration clinique spectaculaire tant au niveau général que neurologique.
Trois semaines après cet épisode, la culture du lavage broncho alvéolaire isole une colonie de Mycobacterium tuberculosis .
Résultats .– Les tuberculoses survenant sous anti-TNF sont en majorité disséminées au moment du diagnostic [1], et leur présentation clinique est souvent trompeuse.
Les atteintes cérébrovasculaires sont classiques dans la tuberculose, principalement en cas de méningo-encéphalite [2].
Chez notre patiente, l’apparition retardée de la symptomatologie neurologique, en l’absence de signe clinique d’atteinte méningée, est peut-être liée à une perturbation de la réponse inflammatoire induite par l’infliximab.
Conclusion .– Une vascularite cérébrale peut apparaitre de façon retardée au cours d’une tuberculose méningée, notamment dans un contexte de traitement par anti-TNF.
Références [1] Tubach F et al.
Arthritis Rheum 2009;60:1884–94. [2] Lammie G.A. et al., J Inf 2009;59:156–66.
INTRODUCTION Le nord-est de la Franche-Comté et la marge occidentale de l'Ajoie, en territoire helvétique, occupent l'ancien passage du lien fluvial entre les bassins du Rhin et du Rhône et constituent un lieu privilégié d'échanges faunistiques entre les deux zones biogéographiques.
L'extension de l'aire de répartition d'espèces aquatiques, rares pour la FrancheComté, dans le territoire de Belfort et le pays de Montbéliard en témoignent : Craspedacusta sowerbyi Cnidaires CIRCONSTANCES Au cours de l'été 1994, le personnel du Service des voies navigables de France recueillait sur le canal de Haute-Saône, à la hauteur de Bermont (Territoire de BelfortFranche-Comté), une colonie gélatineuse ovoïde de diamètre voisin du mètre, d'un volume proche de cent litres et l'acheminait à la Direction Régionale de l'Environnement (DIREN de Franche-Comté), afin d'en connaître la position taxinomique et l'influence sur le milieu aquatique.
Classée en premier examen parmi les bryozoaires phylactolaemates, à partir de l'ouvrage , la colonie s'apparentait à la famille des Cristatellidae.
Sa taille et la forme des épines des statoblastes différents de ceux de l'espèce qui semblait la plus proche (Cristatella mucedo Cuvier, 1798) ont conduit à préciser la position systématique de l'échantillon.
Préalablement à cette recherche, un fragment de colonie avait été conservé (formol à 5 % de concentration finale) dans les collections Cette observation, non publiée à l'époque, est la plus ancienne de France, d'autres mentions étant intervenues depuis sur le territoire franc-comtois et dans d'autres régions ).
MORPHOLOGIE DES COLONIES Les colonies de Pectinatella magnifica développées sur des supports allongés (branches) forment une sorte de manchon ) atteignant parfois 1 m de long ).
Sur des surfaces larges et planes, P. magnifica croît en coussinets ou en amas sphériques .
PARIS (communication personnelle) signale, en 1999, la présence de colonies en forme de bouées ou d'anneaux, échouées en bordure de l'étang du Goulot (commune de Lormes, Nièvre).
Les mentions de la littérature font état de colonies de la grosseur d'une tête d'enfant ) ou d'adulte .
LEYDI (in JULLIEN, 1885) mentionne la récolte de « colonies gigantesques » par le Dr W.M.
SPILLMAN (38 x 30 centimètres), dans des lacs de Colombus (Mississipi, USA).
En France, les tailles signalées atteignent 70 cm (Lac de la Sorme, NOTTENGHEM, 1999), 75 cm (étang du Goulot, PARIS, comm. pers.) voire plus de 1 mètre de diamètre (Canal de Haute-Saône en juillet 1994 et étang sur la commune de La-chapelle-sous-Chaux (90), communication orale, Mme CHEVALIER).
Les spécimens francs-comtois forment des colonies gélatineuses de quelques millimètres (dans la Saône) à plus d'1 mètre de diamètre (Territoire de Belfort).
Le plus souvent elles ont la taille et la forme d'un ballon de rugby ), présentaient une taille individuelle de 5 à 25 cm pour une épaisseur de 4 à 9,5 cm.
La chronologie d'apparition des colonies, leur localisation géographique, les substrats d'accueil ainsi que l'origine des observations sont rassemblés dans le Tableau I.
Tableau I Mentions françaises de Pectinatella magnifica Leidy 1851.
Ainsi, les statoblastes de P. magnifica sont-ils encore viables après une exposition de 3 ans à basses températures -réfrigérateur , la germination des statoblastes étant seulement affectée par une température maintenue à -12°C pendant 175 jours .
La dessiccation apparaît plus limitante, la mort de tous les statoblastes pouvant intervenir en 3 jours (ODA, 1979).
La tolérance à l'eau de mer est de 6 mois selon La métamorphose donne naissance à un nouvel individu qui par bourgeonnement forme une nouvelle colonie.
La formation des statoblastes intervient, au sein du cystide, lors de la phase de croissance de la colonie.
Ce phénomène n'est nullement provoqué par des facteurs environnementaux défavorables .
ÉCOLOGIE Habitat L'espèce semble assez eurytope à tendance lénitophile et atteint ses développements maximums dans les eaux dormantes ; les formes jeunes adhèrent au substrat puis flottent en pleine eau.
Deux pôles habitationnels semblent privilégiés : -les substrats plans : pierres (RICCIARDI et , coque de bateau La profondeur maximale de colonisation notée pour les observations franc-comtoises et limitrophes semble se situer au voisinage de 3 m, l'abondance maximale étant la plupart du temps observée dans 1 à 2 m d'eau, en stations très éclairées .
Température L'espèce semble assez thermophile et prospère dans des eaux dont la température dépasse 20°C .
Le maximum d'activité se situant au milieu de l'été en zone tempérée.
Les valeurs de températures relevées sur les sites où l'espèce a été récoltée (Saône et Ognon) d'avril à octobre se situent entre 9° et 24°C.
Type et qualité de l'eau La littérature comporte quelques valeurs de paramètres physico-chimiques de pleine eau : -pH 6.8 -7.1 -EVERITT (op. cit.) qualifie le type d'eau favorable au développement de P. magnifica de légèrement à modérément alcaline, avec une basse conductivité et strictement dulçaquicole.
Une série de caractéristiques physico-chimiques de pleine eau mesurée sur les sites de récoltes cités plus haut est rassemblée dans le Tableau II.
Les valeurs observées caractérisent une eau fortement minéralisée, à pH à tendance alcaline, riche en composés de l'azote et du phosphore et marquée par une forte activité biologique et notamment par de fortes concentrations en chlorophylles et phéopigments.
Les indices de qualité biologique globale se situent entre 10 et 17/20 et soulignent l'existence d'épisodes d'altération locale de la biocénose zoomacrobenthique.
P. magnifica est qualifiée par de nombreux auteurs comme tolérante à la pollution organique et présentant une tendance à proliférer dans les eaux turbides , compte tenu de son mode de nutrition par filtration.
MODE DE COLONISATION ET RÉPARTITION MONDIALE DE P.
MAGNIFICA La capacité des statoblastes à résister au gel et à la dessiccation a permis à l'espèce de coloniser l'hémisphère nord.
En 1968, LACOURT met en doute l'introduction de cette espèce en Europe sans en apporter réellement la preuve.
En 1973, sa présence est signalée au Japon (MAWATARI, 1973) et elle fait son apparition en ).
L'espèce n'a jamais été observée, à ce jour, dans l'hémisphère sud.
Tableau II Caractéristiques physico-chimiques de la pleine eau.